Parti Dit Zident

Budget universel…

Ce mois d’octobre 2011, le parti Europe Ecologie Les Verts publie son projet de budget français pour 2012 alors que les assemblées votent celui présenté par le gouvernement.

Et le Parti Dit Zident ? Il se projette au-delà des frontières dans un budget universel qui se réitère éternellement…

En voici le plan :

-          Une autorité universelle fixe les prix des matières premières en fonction de leur rareté et de leur renouvelabilité...

-          Elle inventorie alors les richesses naturelles disponibles et renouvelées sur une période donnée, par exemple une année, la dernière écoulée.

-          Elle évalue le tout  en  « Monu » (Monnaie universelle que l’on adopte) et en partage égalitairement le montant entre tous les humains...

-          Elle met en place une « banque universelle » pour distribuer ces allocations et pour prélever à la place de la Nature, l'argent dépensé par l’Homme lorsqu’il pioche dans ces provisions naturelles...

-          Simultanément, elle « interdit » la rémunération du travail et celle du capital puisque l’Autorité et la Banque Universelles évaluent, perçoivent et redistribuent la production « naturelle ».

La difficulté réside dans l’établissement des conditions initiales à ce nouveau régime… A savoir :

-          Que faire des autres monnaies ?

-          Que faire des dettes souveraines ?

-          Que faire des biens de consommation déjà produits ?

-          Quel prix leur donner ?

-          Comment convertir les masses monétaires mondiales ?

-          A quoi les faire correspondre si les déprécier « appauvrit ceux qui en possèdent beaucoup?

-          Comment réaliser la transition?

-          Comment intégrer l’héritage capitaliste ?

-          Comment intégrer les dettes de chacun ?

Idée :

-          Evaluer les biens privés de chacun à l’instant initial dans la monnaie locale

-          Faire l’inventaire de l’héritage « artistique » de l’homme ; des biens consommables disponibles (auxquels l’Homme a « ajouté » son art)…

-          En soustraire les biens consommables renouvelés sur la période conventionnelle précédente

-          Répartir cette masse en tenant compte des prix fixés par l’autorité universelle, au prorata de l’évaluation initiale des biens privés et de la masse monétaire globale (hormis les « Monus ») de telle sorte que la  masse physique corresponde aux valeurs en propriétés, qu’elles soient disponibles ou bien en créances. Ce sont les débiteurs qui jouissent de la part empruntée jusqu’à restitution. Nota bene : Le produit consommable issu d’un bien en jouissance appartient à la Nature et c’est la Banque Universelle qui en saisit le montant de la vente.