La Maison peut-elle encore faire crédit aux « puissants » de ce Monde?
Alors que, durant ce début de mois de juillet 2014, Nicolas SARKOZY s’insurge contre une supposée partialité des juges, alors qu’il utilise la tribune médiatique pour promouvoir sa défense occultant ainsi les vrais problèmes de notre société, Emilie BODDINGTON, juge d’instruction à Auch, refuse d’informer une plainte que j’ai formulée contre Etienne GUEPRATTE agissant en qualité de Préfet du Gers sous la présidence de l’ancien chef de l’Etat.
Dans le cadre d’une demande de levée de mesure d’hospitalisation d’office, Etienne avait écrit au Magistrat en charge du dossier : « M. LAFFONT a menacé plusieurs personnes avec une masse. » Si tel était le cas, ça ne devrait pourtant pas être bien difficile à démontrer, non ? Et surtout, pourquoi aurais-je fait ça ? Evidemment, j’ai porté plainte pour faux témoignage, plainte que la Juge d’instruction refuse d’informer prétextant qu’il n’y aurait pas de qualification pénale aux faits que je dénonce…
En juillet 2006, ils m’avaient mis en garde à vue, mais j’avais bonne conscience. Je n’avais rien à me reprocher. Une garde à vue, ça dure 48 heures tout au plus et puis quand il n’y a rien, on ressort libre… Les jours qui avaient précédé, les gendarmes, le directeur de l’école et ma femme m’avaient soustrait mes enfants illégalement. Ca faisait longtemps que je ne les avais pas vu et je voulais les voir… Je venais leur dire bonjour, à l’école, pour leur dernier jour d’école… J’étais marié et j’avais l’autorité parentale… Que pouvais-je faire sinon me plaindre ? J’avais donc porté plainte auprès du Procureur de la République…
Et puis, ils sont venus en garnison, les gendarmes, ceux qui m’avaient soustrait mes enfants, pendant que je faisais la sieste dans mon camping car, toutes portes et fenêtres ouvertes… Il faisait chaud. C’était début juillet…
- Vous êtes en garde à vue…
- Qu’est-ce qu’on me reproche ?
- On vous le dira…
Je n’avais qu’à attendre… Je n’avais rien à me reprocher… Ils m’ont demandé si je voulais voir un avocat ou un médecin…
- Non. Pour quoi faire ?
Et puis un médecin est venu quand même…
Et là. J’ai compris… Ils voulaient m’envoyer à l’hôpital psychiatrique… Que faire ? Répondre, Ne pas répondre…
Je n’ai rien dit.
Et puis une ambulance est arrivée. Pas n’importe laquelle… Ils m’ont attaché sur une chaise, pieds et poings liés… Je suis arrivé à l’hôpital… Je ne savais toujours rien des prétextes à ces mesures… Impossible alors de savoir…
Me défendre ? Mais contre quoi ? Contre qui ? Contre la paranoïa que l’on me prêtait ? Ca n’aurait fait que conforter « leur diagnostic ».
J’ai vu un psychiatre qui, dans un premier temps m’a affirmé : « Vous devriez sortir bientôt ». Mais non. Ils ont recommencé à me droguer… Et là, j’étais contre !… -
- Pourquoi donc fallait-il qu’ils me droguent? Qu’avais-je fait pour mériter ça ?
Alors ils se sont mis à plusieurs, pour m’immobiliser et m’injecter leur merde !…
Impossible d’avoir accès au dossier médical.
- Porter plainte ? Auprès de qui ? C’étaient le procureur et les gendarmes qui m’avaient envoyé à l’hôpital…
Toute démarche revendicatrice irait désormais, je le savais, dans le sens d’une paranoïa… Ma logique reposait sur la véracité des faits. Si les faits dont je me plaignais étaient avérés, mes doléances seraient entendues…
J’ai même écrit au garde des sceaux et au Premier Ministre de l’époque…
Jacques CHIRAC, lui, ne répondait pas… J’avais essayé…
Mais sans résultat.
Les visites des Procureurs à l’hôpital? Pour « vérifier » la conformité administrative…
Condamné à un traitement psychotrope… A vie…
Mais voilà qu’au cours d’une demande de levée de cette mesure que j’avais formulée, le Préfet avait écrit au Juge : « Monsieur LAFFONT a menacé plusieurs personnes avec une masse »…
On y était… Porter plainte pour faux témoignage. Bien évidemment, le Procureur classerait sans suite… Mais le Juge d’Instruction ?
Et voilà qu’aujourd’hui, il refuse d’informer prétextant qu’il n’y a aucune qualification pénale… Le préfet aurait le droit d’écrire n’importe quoi au Juge à l’encontre des personnes qu’il contraint aux « soins ».
Les « chefs » de ce Monde pompent sans vergogne dans les ressources physiques et mentales! Ils promettent de rendre des comptes et de restituer ce qu’ils empruntent aux générations à venir… Mais quand l’occasion se présente, que font-ils sinon esquiver ? Et puis, comment réparer l’irréparable : L’épuisement des ressources fossiles, les effets des traitements psychotropes ?…
A la vue de ce qui précède, la Maison peut-elle encore faire crédit aux « puissants » de ce Monde ?