Vivement une économie qui économise !…
Depuis 15 jours, en ce début décembre 2014, histoire, avec un capital « donné », d’essayer de gagner en un jour l’intérêt qu’il me rapporterait, placé sur un livret « rémunéré » pendant un an, histoire de m’adapter à la société, cette société qui nous aliène, mes idées et moi, au point de vouloir nous corriger à grands renforts de piqûres, je boursicote en virtuel…
Concours de circonstances ? La bourse chute… De 7% la semaine dernière, de 2.5% ce lundi, dans le sillage de « l’effondrement » des cours du pétrole, des perspectives de ralentissement de l’activité chinoise, de la crise des dettes publiques et privées en Europe, aux Etats-Unis, au Japon , des rébellions politiques et religieuses de par le Monde, et en dépit de tous éléments ponctuellement « heureux » comme des espoirs de « profits »…
Alors, je me surprends à prendre en affection cette « crise » : Pourvu que le système financier, qui fait la pluie et le beau temps, au sens figuré comme au sens propre, pourvu que ce système s’écroule !… Une bonne fois pour toutes !… Vivement que l’humanité s’interroge ! Pour de bon : « Quelle société, quel système adopter pour préserver durablement nos conditions d’existence ?… A quoi bon courir après un argent sans odeur, sans le moindre reflet, pour celui qui le détient, de son pouvoir de destruction ? »
Dans une étape transitoire, j’imagine en même temps que je l’observe, un Monde où les prix baissent. Les prix des denrées alimentaires poussant l’Homme à adopter des méthodes agricoles sobres et à s’y adapter. Les prix du pétrole, et des matières premières, et, en fin de compte, de tous les produits qui en sont issues, au point qu’épargner, même sans intérêt financier rémunérateur, permet, de jours en jours, de gagner du pouvoir d’achat : Une sécurité… Plus les prix baissent, moins on achète en vue d’acheter meilleur marché, après… Moins on achète, plus les prix baissent… Toutes sommes faites, un cercle vertueux économique qui, in fine, économise la Nature et préserve l’avenir, proche et lointain…
Dans la perspective, non pas d’une révolution, qui, après un tour, nous ramènerait au point de départ (-ce qui semble impossible, pour autant que souhaitable cela puisse paraître-), mais bien celle d’une évolution, pour bien faire, j’espère la mobilisation de l’intelligence et l’esprit humains pour anticiper les besoins de la Nature et de la Vie, dans leurs diversités…
Vivement une économie qui économise !…