Parti Dit Zident

<br /> Je publie la réflexion d'un ami. Elle illustre pour moi les dérives d'un système "travailliste"...<br /> <br /> ----------------------------------<br /> <br /> Hiérarchologie ou les lois de management des organisations perdantes<br /> <br /> Au commencement, en 1969, c'est Lawrence J. Peter qui énonça pour la première fois son fameux principe : " Dans une hiérarchie, chaque employé tend à s'élever jusqu'à son niveau d'incompétence "<br /> déclarant par la même occasion, et sans modestie, vouloir fonder une nouvelle science : la " hiérarchologie " ou " science de l'incompétence au travail ".<br /> <br /> Les constatations sur lesquelles se fondait Peter étaient les suivantes :<br /> dans une organisation quelconque, si quelqu'un fait bien son travail, on lui confie une tâche plus complexe. S'il s'en acquitte correctement, on lui accordera une nouvelle promotion. Et ainsi de<br /> suite jusqu'au jour où il décrochera un poste au-dessus de ses capacités. Où il restera indéfiniment.<br /> <br /> Le principe de Peter a deux importants corollaires. D'abord, dans une organisation, le travail est réalisé par ceux qui n'ont pas encore atteint leur niveau d'incompétence. Ensuite, un salarié<br /> qualifié et efficace consent rarement à demeurer longtemps à son niveau de compétence. Il va tout faire pour se hisser jusqu'au niveau où il ne sera plus bon à rien !<br /> <br /> De ce principe est née ce qu'on appelle la Variante de Dilbert. Dilbert, vous connaissez ? C'est l'anti- héros de cette BD best-seller, où le monde de l'entreprise marche sur la tête. Scott Adams,<br /> son papa, n'est jamais resté assez longtemps dans une entreprise pour devenir franchement incompétent. Pourtant, en la matière, il en connaît un rayon. Il a ainsi remarqué que les entreprises<br /> avaient trouvé la parade au principe de Peter :<br /> <br /> " Les entreprises affectent les incompétents là où ils feront le moins de dégâts : aux postes de direction pour les empêcher de faire trop de dégâts sur le terrain ".<br /> <br /> De là est née La loi de Parkinson (rien à voir avec la maladie du même nom) citée dans l' " Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu " d'Edmond Wells :<br /> <br /> " Plus une entreprise grandit, plus elle engage des médiocres surpayés. Pourquoi ? Tout simplement parce que les cadres en place - arrivés au sommet selon le principe de médiocrité ascensionnelle<br /> décrit par Peter- n'aiment pas qu'on leur fasse de l'ombre et veulent éviter la concurrence. La meilleure manière de ne pas risquer d'affronter de rivaux dangereux c'est encore d'engager des<br /> incompétents. Du coup, les incompétents restent entre eux. La meilleure manière de leur ôter toute volonté de faire des vagues est de les surpayer. Ainsi les castes dirigeantes sont-elles assurées<br /> d'une tranquillité permanente.<br /> <br /> Selon la loi de Parkinson, une entreprise a donc intérêt à se débarrasser de ses éléments dynamiques peu payés pour les remplacés par des léthargiques surpayés au nom de la tranquillité générale<br /> mais en réalité pour que les castes dirigeantes soient assurées d'une tranquillité permanente.<br /> <br /> De ces principes sont nées des lois bien connues dans le monde du management telles :<br /> la loi de Goldin :<br /> " La généralisation de l'incompétence est directement proportionnelle à sa hauteur dans la hiérarchie."<br /> ou celle du Management de Vail :<br /> " Dans chaque projet, le travail est sous-traité aux niveaux hiérarchiques inférieurs. "<br /> ou encore celle de Conway :<br /> " Dans chaque organisation, il y a toujours quelqu'un qui comprend ce qui se passe. Cette personne doit être licenciée. "<br /> ou celle de la Distribution technico-hiérarchique :<br /> " La compétence technique de toute personne est inversement proportionnelle à son niveau hiérarchique. "<br /> etc......<br /> <br /> C'était juste pour défnir le monde dans lequel nous évoluons chaque jour, car ces principes se vérifient dans toutes les strates de notre société (privé, public, économique, politique, etc...)<br /> <br /> --------------------------------------------------------<br /> Lorsque l'on ne payera plus la contribution de l'Homme à l'existence d'un produit, les choses ne vont-elles pas changer ?...<br /> <br /> <br />