La Menthe, l’Amante ;
Ma Dame Nature…
A la lisière du bois, à côté de la cabane,
A 2 pas du panneau qui te capte, toi, mon soleil,
J’ai planté l’Amante…
Pardon, j’ai planté la Menthe…
Et sans que je, là, mente,
Le vent dans le feuillage y aidant,
Sauvage, tu as projeté un tronc,
pourri sur pied, sur la plante.
Faut-il que je me lamente ?
Que me dis-tu au juste ?
Le bois mort est resté suspendu au-dessus du photovoltaïque,
Comme pour modérer l’énergie que je te prends…
Comme pour me soumettre à toi,
Comme une épée qui adoube le futur chevalier à genoux…
La Menthe, l’Amante, d’ailleurs,
elle ne se plaisait pas, là…
Alors, je l’ai transplantée.
A côté, elle trouvera l’amour et l’eau fraiche…
Elle m’y découvrira, m’y déshabillera.
L’aromatique arôme à tique,
j’en voulais pour agrémenter mes infusions…
Là où elle est maintenant,
Avec ses semblables, pour les faire durer
elles rafraîchiront nos fusions …
Pourquoi en avoir semée,
alors qu’elles y sont si nombreuses,
subtiles, naturelles, spontanées, diverses et variées ?
En existe-t-il des dangereuses, parmi les sauvages?
Tu m’invites à me renseigner.
A te croire l’étoile qui s’immisce,
A en croire les toiles qui se tissent,
Non…
Pas ici du moins…
En revanche,
En prendre régulièrement rendrait stérile…
Serait-ce à dire, ma Dame Nature, que tu souhaites
un autre enfant de moi ?
Je vais y réfléchir.
D’ores et déjà, je n’en boirai plus qu’occasionnellement…
Promis…
😉
Lo Philippe LAFFONT
Lo 1 septembre 2020