Je viens de subir une expertise psychiatrique : Après avoir consommé les deux mois de délai alloué par le juge des libertés à qui je demande la levée de l’Hospitalisation d’Office , le « Docteur » Jean-Paul CORS, exerçant à Agen, est venu m’interroger pour répondre aux attentes du juge :
- examiner Monsieur Philippe LAFFONT, né le 21/12/1972 actuellement hospitalisé au centre Hospitalier du Gers, Pavillon Pussin, 10 rue Michelet, 32000 AUCH
- constater son état mental, le décrire et dire s’il convient d’ordonner sa sortie de l’établissement où il se trouve ou de prendre à son égard toute autre mesure que nécessite son état.
Pour résumer, le juge a fait appel à lui à ma demande sauf que, M. PARANT, Président du Tribunal de Grande Instance d’Auch, et moi, avions convenu de lui poser des questions d’une nature tout à fait différente en vue de compléter une première expertise réalisée par ce même « Docteur » CORS.
Je vous livre ici quelques notes que j’ai prises sur les paroles du psychiatre au cours de cet interrogatoire épuisant :
- Vous avez réussi à vous comporter de façon acceptable
- Votre statut, votre posture, la position que vous adoptez est sempiternellement régalienne ! (Par contre, il reconnaît qu’on ne peut pas imposer à un roi normal de prendre des médicaments, ni même l’enfermer de force dans une chambre d’isolement… Et cetera…)
- Pas d’argent en jeu, pas de risque pour un psychiatre (Je lui ai en effet demandé quels risques il courrait en expertisant une personne)
- Il est raisonnable d’oublier à mesure… (Bien sûr, comme la shoah ?...)
Il me trouve paranoïaque et délirant, alors je lui ai demandé un exemple. Après une longue recherche, il m’a présenté le juge : M. PARANT.
- Vous vous méfiez du juge et vous avez tort de vous méfier du juge : Il fait bien son boulot… (Pardi ! Il n’y a qu’à lire ce qui précède…)
- Votre jugement est faux : Vous insistez là où vous ne prenez que des tampons. Vous n’avez aucune idée de ce qui garantirait votre sauvegarde et celle de vos intérêts.
Je lui ai donc demandé de me donner sa solution :
- Si vous sortez gentiment, si vous retrouvez une nana (sous entendu, autre que ma femme Catherine LAFFONT), du travail, une capacité à m’accommoder des décisions judiciaires en matière d’arbitrage familial et autre, si vous prenez les médicaments (que je refuse) jusqu’à ce qu’il apparaisse à celui qui vous les prescrit qu’ils sont caduques… Alors l’Hospitalisation d’Office pourrait se lever au fil des mois ou des années ! (Il n’évoque jamais ni l’absence de dangerosité, ni l’absence de trouble à l’ordre public, ni ma « maladie », ni l’éventualité de la révision du jugement de son confrère, M. Michel LAVERGNE…)
Il précise que l’hypertrophie du moi, c’est que je n’ai pas compris ce qui précède.
Moi, j’appelle ça du bourrage de crâne : Des maux de tête…